La méthylation de l’ADN est une modification épigénétique qui implique l’ajout d’un groupe méthyle à la base cytosine de l’ADN pour former la 5-méthylcytosine. Cette modification modifie l’expression des gènes.
Pour quantifier la méthylation de l’ADN par dot-blot, prélevez des échantillons d’ADN génomique dérivé de chondrocytes humains à différents stades de dédifférenciation qui présentent différents niveaux de cytosine méthylée.
Traitez les échantillons d’ADN avec de l’hydroxyde de sodium – un alcali puissant – et chauffez-les. Ce traitement brise les liaisons hydrogène entre les deux brins d’ADN, entraînant une dénaturation de l’ADN. Ajoutez de l’acétate d’ammonium pour neutraliser l’alcali, empêchant ainsi une dégradation excessive de l’ADN.
Prenez une membrane en nylon et repérez les échantillons d’ADN dénaturés sous forme de points. L’ADN chargé négativement se lie à la membrane de nylon chargée positivement via des interactions électrostatiques, ce qui entraîne son transfert sur le support solide.
Traitez la membrane tamponnée avec un tampon de blocage pour éviter une liaison non spécifique. Ensuite, ajoutez des anticorps anti-5-méthylcytosine à la membrane et incuberez. Ces anticorps se lient exclusivement à la cytosine méthylée de l’ADN.
Lavez pour éliminer les anticorps non liés et ajoutez des anticorps secondaires conjugués à des enzymes chimiluminescentes qui se lient spécifiquement aux anticorps primaires.
Ajoutez un substrat chimiluminescent sur la membrane. L’enzyme de l’anticorps réagit avec le substrat pour produire une chimiluminescence, ce qui produit des points de différentes intensités.
Imagez la membrane et mesurez l'intensité des points, ce qui correspond à l'étendue de la méthylation de l'ADN dans chaque échantillon.