20.12:

Équilibre et équilibre

JoVE Core
Anatomy and Physiology
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JoVE Core Anatomy and Physiology
Equilibrium and Balance
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01:15 min
February 01, 2024

L’oreille interne assume la double fonctionnalité de perception auditive et de maintien de l’équilibre. Le vestibule est l’organe responsable de l’équilibre. Cet organe contient des mécanorécepteurs, en particulier des cellules ciliées, dotées de stéréocils, qui aident à déchiffrer les informations concernant la position et le mouvement de notre tête. Deux composants intrinsèques, l’utricule et le saccule, aident à percevoir la position de la tête, tandis que les canaux semi-circulaires suivent le mouvement de la tête. Les messages neurologiques initiés dans le ganglion vestibulaire sont envoyés au tronc cérébral et au cervelet via le nerf vestibulocochléaire.

La macula, un tissu présent dans l’utricule et le saccule, est constituée de cellules de soutien environnantes entourant les cellules ciliées. Les stéréocils, extensions des cellules ciliées, sont intégrés dans une substance gélatineuse appelée membrane otolithique. Cette membrane est surmontée d’une couche de cristaux de carbonate de calcium ou otolithes. Les otolithes alourdissent la membrane otolithique, la faisant se déplacer indépendamment de la macula lors des mouvements de la tête. En cas d’inclinaison de la tête, la membrane otolithique, qui glisse sur la macula, est influencée par la gravité. Ce mouvement entraîne ensuite la courbure des stéréocils, provoquant la dépolarisation de cellules ciliées spécifiques tandis que d’autres s’hyperpolarisent. Le cerveau décode la position précise de la tête grâce au modèle de dépolarisation des cellules ciliées.

Le vestibule s’étend pour former trois structures en forme d’anneau, les canaux semi-circulaires. Ceux-ci sont disposés dans différents plans : l’un horizontalement et les deux autres verticalement à environ 45 degrés par rapport au plan sagittal. Chaque base de canal est reliée à une région dilatée appelée ampoule, qui abrite des cellules ciliées qui réagissent aux mouvements de rotation de la tête. Les stéréocils de ces cellules ciliées s’étendent dans une structure appelée cupule, située au-dessus de l’ampoule. Lorsque la tête tourne dans un plan correspondant à un canal semi-circulaire, le liquide à l’intérieur du canal est en retard, ce qui fait dévier la cupule à l’opposé du mouvement de la tête. Les canaux semi-circulaires englobent plusieurs ampoules disposées à la fois horizontalement et verticalement. Cette disposition permet au système vestibulaire de déchiffrer la direction des divers mouvements de la tête dans l’espace tridimensionnel (3D).

Troubles courants du système vestibulaire :

cinétose:

La cause fondamentale du mal des transports réside dans les interactions complexes entre nos systèmes sensoriels. Le système vestibulaire de l’oreille interne joue un rôle crucial dans le maintien de l’équilibre et de l’orientation spatiale. Pendant le voyage, l’entrée visuelle peut ne pas s’aligner avec les signaux du système vestibulaire, provoquant un conflit sensoriel qui conduit aux symptômes du mal des transports. Cette disparité entre les entrées visuelles et vestibulaires déclenche des changements neurochimiques dans le cerveau. Plus précisément, le neurotransmetteur histamine est libéré en quantités plus élevées, ce qui contribue à l’apparition des symptômes du mal des transports.

Plusieurs facteurs peuvent influencer l’apparition du mal des transports. Le type de véhicule est l’un de ces facteurs ; Certaines personnes peuvent être plus sensibles au mal des transports en voiture, tandis que d’autres peuvent en souffrir plus fréquemment sur les bateaux ou les avions. L’itinéraire de déplacement peut également contribuer à la gravité du mal des transports. Par exemple, des routes sinueuses ou des vols turbulents peuvent déclencher des symptômes plus intenses. La susceptibilité individuelle est un autre facteur clé. Certaines personnes sont naturellement plus sujettes au mal des transports que d’autres, et divers facteurs génétiques et environnementaux peuvent influencer cela.

Les symptômes du mal des transports peuvent inclure des nausées, des vomissements, des étourdissements et des maux de tête. Ces symptômes peuvent avoir un impact significatif sur la vie quotidienne d’un individu, en particulier s’il doit voyager fréquemment pour des raisons professionnelles ou personnelles.

Vertige positionnel paroxystique bénin (VPPB) :

Le

vertige positionnel paroxystique bénin (VPPB) est le trouble vestibulaire le plus courant. Cela se produit lorsque de minuscules particules de calcium s’agglutinent dans l’oreille interne, provoquant de brefs épisodes d’étourdissements légers à intenses. Le diagnostic se fait généralement par le test de Dix-Hallpike, qui consiste à observer des mouvements oculaires involontaires lorsque la tête du patient est déplacée dans des positions spécifiques. Le traitement implique souvent des manœuvres pour déplacer les dépôts de calcium hors du canal qu’ils affectent.

Névrite vestibulaire :

La névrite vestibulaire, une inflammation de l’oreille interne généralement causée par des infections virales, entraîne des vertiges soudains et sévères, des nausées et un déséquilibre. Le diagnostic consiste généralement à exclure d’autres causes de ces symptômes. Les traitements se concentrent généralement sur le soulagement des symptômes et peuvent inclure des médicaments, une thérapie de réadaptation vestibulaire et des changements de mode de vie.