12.4: Les stimulants du système nerveux central et les hallucinogènes: la cocaïne, les amphétamines et les cannabinoïdes

CNS Stimulants: Cocaine, Amphetamines and Cannabinoids
JoVE Core
Pharmacology
A subscription to JoVE is required to view this content.  Sign in or start your free trial.
JoVE Core Pharmacology
CNS Stimulants: Cocaine, Amphetamines and Cannabinoids

227 Views

01:24 min
December 19, 2024

Overview

Les stimulants du système nerveux central, comme la cocaïne, les amphétamines et les cannabinoïdes, ont des structures et des mécanismes d’action variés qui entraînent différents effets thérapeutiques et effets secondaires. La cocaïne, dont la formule moléculaire est C_17H_21NO_4, est un alcaloïde tropanique et un composé aminé tertiaire. Elle a deux formes chimiques : le sel chlorhydrate et la « base libre ». La première se présente sous forme de poudre, tandis que la seconde implique l’élimination du sel chlorhydrate pour créer une forme pouvant être fumée. La cocaïne exerce ses effets en inhibant la recapture de la dopamine, de la sérotonine et de la noradrénaline dans les neurones présynaptiques, accumulant ces neurotransmetteurs dans la fente synaptique. Cela entraîne une signalisation amplifiée vers les neurones postsynaptiques. Sur le plan thérapeutique, elle est utilisée comme anesthésique local, notamment dans les interventions ophtalmiques et autres interventions chirurgicales. Cependant, elle peut provoquer des effets secondaires graves comme la dépendance, les maladies cardiovasculaires et les accidents vasculaires cérébraux.

L’amphétamine, en revanche, est un agoniste adrénergique à action indirecte. Elle améliore la libération de catécholamines comme la dopamine et la noradrénaline de leurs sites de stockage dans les terminaisons nerveuses. L’augmentation de ces neurotransmetteurs entraîne une vigilance accrue, une concentration accrue et une euphorie. Sur le plan thérapeutique, les amphétamines traitent le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité et la narcolepsie. Cependant, elles peuvent également provoquer des effets secondaires tels que l’insomnie, une diminution de l’appétit et une augmentation du rythme cardiaque. Les cannabinoïdes, dont le Δ^9-tétrahydrocannabinol (THC), le principal composé psychoactif de la marijuana, se lient aux récepteurs CB_1 du cerveau. Le THC imite l’anandamide, qui est un neurotransmetteur naturel, entraînant divers effets allant de la relaxation aux hallucinations. Les cannabinoïdes synthétiques, qui sont conçus chimiquement pour imiter le THC, peuvent être beaucoup plus puissants. Sur le plan thérapeutique, les cannabinoïdes peuvent être utilisés pour soulager la douleur, réduire les nausées et stimuler l’appétit. Cependant, ils peuvent entraîner des effets secondaires tels que des troubles de la mémoire, une altération du jugement et une dépendance. Au fil du temps, leur utilisation peut entraîner une tolérance et une dépendance. En conclusion, si les stimulants du système nerveux central peuvent avoir des effets thérapeutiques bénéfiques, ils comportent également des risques d’effets secondaires importants et doivent être utilisés sous surveillance médicale appropriée.

Transcript

Les stimulants du SNC sont des agents qui modulent l’activité neuronale. Ces trois stimulants ont chacun une structure, un mécanisme et un effet distincts.

La cocaïne, un alcaloïde dérivé des plantes de coca, augmente les concentrations extraneuronales de dopamine en inhibant sa recapture.

Il améliore la vigilance, augmente la fréquence cardiaque et la pression artérielle et induit une euphorie à des doses plus élevées.

L’utilisation prolongée entraîne une activité motrice involontaire, de la paranoïa et de la violence. La dépendance à la cocaïne comporte des risques tels que des arythmies cardiaques, une vasoconstriction cérébrale et des convulsions, nécessitant une réadaptation, une psychothérapie et une pharmacothérapie.

Les amphétamines, en particulier la méthamphétamine, ont des mécanismes et un potentiel d’abus similaires à ceux de la cocaïne. Ils traitent des affections comme la narcolepsie et le TDAH.

Les cannabinoïdes, tels que la marijuana et son alcaloïde psychoactif Δ9-THC, agissent sur les récepteurs CB1 du cerveau.

L’intoxication aux cannabinoïdes altère la cognition et la mémoire. Cependant, le Δ9-THC a des utilisations médicinales, telles que la réduction de la pression intraoculaire dans le glaucome, l’induction d’une relaxation musculaire et la possession de propriétés antiémétiques.

Key Terms and definitions​

Learning Objectives

Questions that this video will help you answer

This video is also useful for