14.2: Physiopathologie de la schizophrénie et d'autres troubles psychotiques

Psychosis: Pathophysiology of Schizophrenia and Other Psychotic Disorders
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Psychosis: Pathophysiology of Schizophrenia and Other Psychotic Disorders

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01:27 min
December 19, 2024

Overview

La schizophrénie est un trouble neurodéveloppemental dont les origines sont enracinées dans des composantes génétiques complexes. Malgré notre compréhension croissante, la physiopathologie de ce trouble reste incomplètement déchiffrée.

Les chercheurs ont identifié des facteurs génétiques qui augmentent la susceptibilité à la schizophrénie, soulignant l’interaction complexe entre la génétique et l’environnement dans le développement de la maladie. Au cœur de la physiopathologie de la schizophrénie se trouve une neurotransmission dopaminergique excessive dans le cerveau et le système nerveux central. On pense que cette suractivité résulte d’anomalies dans les récepteurs de la dopamine, une théorie connue sous le nom d’« hypothèse de la dopamine ». Cette hypothèse propose que les symptômes de la schizophrénie émergent de ces irrégularités des récepteurs, et identifie les antagonistes de la dopamine D_2 comme des options de traitement efficaces. Ces antagonistes, qui comprennent des médicaments comme la chlorpromazine (Thorazine) et l’halopéridol (Haldol), bloquent les récepteurs dopaminergiques postsynaptiques, ce qui atténue les symptômes de la schizophrénie.

En plus de la dopamine, des déséquilibres dans les niveaux de sérotonine ont également été impliqués dans la pathogenèse de la schizophrénie, conduisant à «l’hypothèse de la sérotonine». Cette hypothèse a ouvert la voie au développement d’antipsychotiques de deuxième génération (atypiques), qui antagonisent de manière spécifique le récepteur 5-HT_2A. Ces médicaments présentent des caractéristiques cliniques et des profils de liaison distinctifs, offrant un spectre plus large d’options de traitement pour les patients.

«L’hypothèse du glutamate» est un autre élément essentiel de la compréhension de la schizophrénie. Cette hypothèse relie le dysfonctionnement de la neurotransmission du glutamate, en particulier l’hypofonctionnement du récepteur NMDA, aux manifestations de la schizophrénie. Les chercheurs pensent qu’une fonction réduite du récepteur NMDA diminue l’activité des neurones dopaminergiques mésocorticaux. À mesure que nous continuons à élucider les complexités de la transmission altérée du glutamate dans la schizophrénie, nous pourrions être en mesure de développer de meilleurs médicaments antipsychotiques.

La compréhension des mécanismes de ces hypothèses souligne l’importance de poursuivre les recherches sur les fondements neurochimiques de ce trouble, car ces recherches promettent d’affiner les stratégies thérapeutiques et d’améliorer les résultats pour les patients.

Transcript

La schizophrénie, un trouble neurodéveloppemental, se caractérise par une génétique complexe et une physiopathologie incomplètement comprise.

Divers composants génétiques ont été identifiés comme facteurs de risque de développer la schizophrénie.

Sa physiopathologie comprise implique principalement une neurotransmission dopaminergique excessive dans le cerveau et la périphérie.

L’hypothèse de la dopamine postule que les anomalies des récepteurs de la dopamine contribuent aux symptômes de la schizophrénie.

En conséquence, les antagonistes de la dopamine D2, comme la chlorpromazine et l’halopéridol, qui bloquent les récepteurs postsynaptiques de la dopamine, traitent efficacement la schizophrénie.

L’hypothèse de la sérotonine suggère que les déséquilibres des niveaux de sérotonine sont impliqués dans la pathogenèse de la schizophrénie.

Les

antipsychotiques de deuxième génération antagonisent le récepteur 5HT2A, offrant des caractéristiques cliniques uniques et des profils de liaison.

L’hypothèse du glutamate relie le dysfonctionnement de la neurotransmission du glutamate à la schizophrénie, impliquant une fonction réduite des récepteurs NMDA, ce qui diminue l’activité des neurones dopaminergiques mésocorticaux.

Comprendre la transmission modifiée du glutamate peut aider à développer de meilleurs médicaments antipsychotiques. Par exemple, de nouveaux agents améliorant les courants de glutamate de type AMPA aident à rectifier le comportement psychotique sans présenter de neurotoxicité.

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