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Les médicaments pour les voies respiratoires supérieures : les antitussifs, les expectorants et les mucolytiques
Les symptômes respiratoires, tels que la congestion et la toux, accompagnent généralement les affections des voies respiratoires. Divers médicaments, comme les antitussifs, les expectorants et les mucolytiques, jouent un rôle crucial dans le soulagement des symptômes.
Les antitussifs comprennent la codéine, le dextrométhorphane (Robitussin) et le benzonatate (Tessalon). La codéine et le dextrométhorphane exercent leurs effets de manière centrale en supprimant le centre réflexe de la toux dans la moelle. Le benzonatate agit de manière périphérique dans les voies respiratoires en anesthésiant les récepteurs d’étirement des voies respiratoires. Les antitussifs réduisent la toux sèche qui ne produit pas de mucus (toux non productive), offrant un soulagement des accès de toux persistants.
Les expectorants, tels que la guaifénésine (Mucinex), adoptent une stratégie différente. Bien que leur mécanisme exact ne soit pas entièrement compris, on pense qu’ils réduisent la viscosité du mucus, ce qui facilite son expulsion, mais ils n’augmentent pas nécessairement la production de sécrétions respiratoires. Cette réduction de viscosité facilite l’expulsion du mucus des voies respiratoires (toux productives), ce qui s’avère particulièrement bénéfique dans les cas caractérisés par un mucus épais et adhésif.
Les mucolytiques, une autre composante des soins respiratoires, utilisent un mécanisme différent. Des agents comme l’acétylcystéine (Mucomyst) et la dornase alfa (Pulmozyme) décomposent la structure moléculaire du mucus épais concentré dans les parties inférieures des poumons. En conséquence, l’élimination de ce mucus tenace devient nettement plus facile. L’acétylcystéine, par exemple, est utilisée pour traiter des maladies comme la pneumonie, la bronchite et la fibrose kystique, où le mucus épais constitue un obstacle important.
Ces médicaments ne sont pas sans inconvénients potentiels. Les antitussifs peuvent provoquer des effets secondaires comme des étourdissements, des vertiges et une somnolence, en particulier lorsqu’ils sont associés à d’autres dépresseurs du SNC, notamment les antihistaminiques. Les antitussifs et les expectorants nécessitent également une prudence particulière pendant la grossesse, l’allaitement et chez les patients asthmatiques.
Les antitussifs peuvent traverser la barrière placentaire et potentiellement affecter le développement du fœtus. Bien que les recherches sur les risques directs des antitussifs pendant la grossesse soient limitées, les professionnels de santé doivent être prudents pour éviter une exposition inutile du fœtus aux médicaments. Bien que les expectorants soient généralement considérés comme plus sûrs que les antitussifs pendant la grossesse, les recherches sur leurs effets sur le développement du fœtus sont encore limitées. Il est souvent conseillé aux femmes enceintes de consulter leur professionnel de santé avant d’utiliser des expectorants pour s’assurer que les avantages potentiels l’emportent sur les risques potentiels.
Pour les patients asthmatiques, la suppression de la toux peut être problématique, car la toux sert de mécanisme de défense pour éliminer le mucus et les irritants des voies respiratoires. Si le mucus s’accumule dans les voies respiratoires en raison de la suppression de la toux, il peut aggraver les symptômes et potentiellement déclencher une crise d’asthme. Les mucolytiques peuvent entraîner une augmentation de la congestion et potentiellement aggraver les symptômes de l’asthme et doivent être utilisés avec précaution.
Les inconforts respiratoires courants, y compris la congestion et la toux, peuvent être soulagés à l’aide d’antitussifs, d’expectorants et de mucolytiques.
Les antitussifs, comme la codéine et le dextrométhorphane, agissent de manière centrale et suppriment le centre du réflexe de toux dans la moelle. En revanche, le benzonatate agit de manière périphérique sur les voies respiratoires. Les antitussifs soulagent la toux non productive, soulageant ainsi les toux persistantes.
Les expectorants, comme la guaifénésine, améliorent la production de sécrétions respiratoires, réduisant ainsi la viscosité du mucus.
Cela facilite l’expulsion du mucus des voies respiratoires, ce qui facilite les conditions caractérisées par un mucus épais et collant.
Les mucolytiques, tels que l’acétylcystéine et la dornase alfa, décomposent le mucus épais dans les parties inférieures des poumons, facilitant ainsi l’élimination.
L’acétylcystéine est utilisée pour traiter la pneumonie, la bronchite et la mucoviscidose.
Ce médicament présente des effets secondaires potentiels, notamment des étourdissements, des étourdissements et de la somnolence, surtout lorsqu’il est associé à un antihistaminique.
Les antitussifs et les expectorants méritent d’être prudents pendant la grossesse, l’allaitement et chez les patients asthmatiques.
Les mucolytiques, en général, ne sont pas recommandés pour les patients asthmatiques.
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