11.13:
Maladie inflammatoire de l’intestin IV : prise en charge pharmacologique
Dès le diagnostic, la prise en charge des maladies inflammatoires de l’intestin (MICI) implique d’aborder plusieurs aspects cruciaux. Les principaux objectifs comprennent le repos de l’intestin, la correction de la malnutrition et le soulagement des symptômes. Le repos de l’intestin peut consister en des médicaments pour réduire l’inflammation et favoriser la guérison. La correction de la malnutrition est essentielle, nécessitant souvent des ajustements alimentaires et des compléments alimentaires. Le soulagement symptomatique vise à soulager la douleur, la diarrhée et d’autres inconforts dans les MICI.
Les thérapies pharmacologiques jouent un rôle central dans la prise en charge des maladies inflammatoires de l’intestin (MICI), visant à contrôler les symptômes et à entraver la progression de la maladie. Ici, nous explorerons les différentes classes de médicaments utilisés dans la prise en charge pharmacologique des MII.
Aminosalicylates
Les premiers agents pharmacologiques sont les aminosalicylates, tels que la sulfasalazine, qui sont efficaces pour prévenir et traiter la récurrence de l’inflammation et sont indiqués comme agents de première intention. Ces médicaments, contenant de l’acide 5-aminosalicylique (5-ASA), ciblent la colite ulcéreuse et la maladie de Crohn en supprimant les cytokines pro-inflammatoires et en interférant avec le métabolisme de l’acide arachidonique, offrant une administration polyvalente par voie orale, rectale et intraveineuse pour un traitement ciblé dans tout le tube digestif.
Corticostéroïdes
Les corticostéroïdes, comme la prednisone, la prednisolone, le budésonide et la dexaméthasone, apparaissent comme de puissants anti-inflammatoires. Administrés à fortes doses, ils s’avèrent utiles pour les poussées aiguës de la plupart des formes de MICI lorsque les composés 5-ASA s’avèrent insuffisants. Cependant, leur rôle est limité aux poussées aiguës, manquant d’efficacité dans le maintien de la rémission. Ces corticostéroïdes peuvent être pris par voie orale, rectale ou intraveineuse en fonction des besoins individuels.
Immunomodulateurs
Les immunomodulateurs, également appelés immunosuppresseurs, notamment l’azathioprine, la mercaptopurine, le méthotrexate et la cyclosporine, modifient la réponse immunitaire pathologique dans les MICI, réduisant efficacement l’inflammation et diminuant le besoin de corticostéroïdes, d’hospitalisation et de chirurgie. Par exemple, l’azathioprine et son métabolite 6-mercaptopurine inhibent la fonction des lymphocytes T, induisant l’apoptose des lymphocytes T, démontrant une efficacité à long terme, des besoins en corticostéroïdes diminués et un maintien de la rémission pendant des années. Cependant, ils ont un début d’action retardé et ne conviennent pas aux poussées aiguës.
Thérapies biologiques
Les thérapies biologiques constituent une catégorie avancée de traitements ciblant des protéines spécifiques responsables de l’inflammation dans les maladies inflammatoires de l’intestin (MICI). Cette catégorie comprend les médicaments anti-facteur de nécrose tumorale (anti-TNF), tels que l’Infliximab administré par voie intraveineuse, les bloqueurs d’intégrine comme le vedolizumab (administré par voie intraveineuse) et les bloqueurs d’interleukine comme l’ustekinumab (administré par injection sous-cutanée ou perfusion intraveineuse). Les médicaments anti-TNF inhibent les réponses inflammatoires associées au TNF-α, prévenant ainsi l’inflammation chronique et les lésions tissulaires. Les bloqueurs d’intégrine empêchent l’infiltration des globules blancs dans le tractus gastro-intestinal, et les bloqueurs de l’interleukine ciblent l’interleukine-12 et l’interleukine-23, des protéines pivots associées à l’inflammation du tractus gastro-intestinal.
Antibiotiques
Les antibiotiques contribuent au traitement des MICI en modifiant le microbiote intestinal, en réduisant la prolifération bactérienne et en présentant des effets anti-inflammatoires. Le métronidazole et la ciprofloxacine sont des antibiotiques couramment utilisés pour les MICI, aidant à gérer les complications telles que les infections, les fistules ou les abcès dans la maladie de Crohn.
Gestion des symptômes
La prise en charge des symptômes de la MII implique généralement une approche globale, combinant souvent des médicaments anti-inflammatoires avec d’autres stratégies. Il comprend des médicaments antidiarrhéiques, des analgésiques, des suppléments et des ajustements alimentaires adaptés aux besoins individuels.
conclusion
Les différentes thérapies pharmacologiques ont leurs considérations et leurs effets secondaires potentiels. Un suivi régulier par le biais d’analyses sanguines et d’un suivi étroit avec un gastro-entérologue ou un spécialiste des MICI est crucial pour optimiser le traitement et prévenir les complications.
Le traitement médical de la maladie inflammatoire de l’intestin, ou MII, comprend les médicaments clés suivants.
La première option est les aminosalicylates, tels que la sulfasalazine, qui bloquent la production de prostaglandine et de leucotriène pour prévenir la récurrence de l’inflammation, ce qui les rend adaptés à deux types de MICI tels que la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse.
Ensuite, les corticostéroïdes, comme la prednisone, sont cruciaux pour traiter les poussées de MICI lorsque les composés aminosalicylates sont inadéquats. Ceux-ci sont administrés par voie intraveineuse à des doses élevées pour contrôler l’inflammation pendant les exacerbations aiguës, mais ne sont pas utilisés pour maintenir la rémission.
La troisième catégorie de médicaments comprend des immunomodulateurs comme l’azathioprine. Ceux-ci inhibent la fonction des lymphocytes T et limitent l’inflammation intestinale. Les immunomodulateurs sont efficaces à long terme, réduisant les besoins en corticostéroïdes et maintenant la rémission pendant des années.
La quatrième catégorie est celle des antibiotiques, comme le métronidazole et la ciprofloxacine, qui diminuent les bactéries nocives et modifient le microbiome, en particulier dans la maladie de Crohn avec fistules ou abcès.
Enfin, les produits biologiques, comme l’ustekinumab, sont des bloqueurs de l’interleukine qui ciblent et bloquent l’interleukine-12 et l’interleukine-23, deux protéines impliquées dans l’inflammation liée aux MICI.
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