5.5: Réactions de phase I : réactions réductrices

Phase I Reactions: Reductive Reactions
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Pharmacokinetics and Pharmacodynamics
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Phase I Reactions: Reductive Reactions
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February 12, 2025

Overview

Les réactions réductrices de biotransformation de phase I sont des processus chimiques qui modifient les médicaments en introduisant ou en révélant des groupes fonctionnels polaires par réduction. Des enzymes appelées réductases catalysent ces réactions, jouant un rôle central dans le métabolisme des médicaments en transformant les médicaments lipophiles en métabolites plus polaires et solubles dans l’eau pour une excrétion facile. Un type essentiel de réaction réductrice est la réduction du groupe carbonyle, où les aldéhydes et les cétones sont réduits en alcools. Un exemple est la conversion catalysée par une enzyme de l’acétaldéhyde en éthanol par l’aldéhyde déshydrogénase ou la transformation de l’acétophénone en phényléthanol, ce qui signifie la réduction des cétones.

Les réactions réductrices ciblent également les alcools et les doubles liaisons carbone-carbone. L’enzyme alcool déshydrogénase oxyde les alcools en aldéhydes ou en cétones, comme en témoigne la conversion du rétinol en rétinaldéhyde. Les doubles liaisons carbone-carbone peuvent être réduites à des liaisons simples par des enzymes comme la cytochrome P450 réductase, comme on le voit dans la réduction du fumarate en succinate.

Les réactions de réduction s’étendent aux composés N tels que le nitro, l’azoïque et le N-oxyde. Les nitroréductases, par exemple, réduisent les groupes nitro en groupes aminés, comme le démontre la conversion de la nitrofurantoïne en sa forme amine. Diverses réactions réductrices couvrent la réduction de divers groupes fonctionnels. Par exemple, les azoréductases réduisent les composés azoïques en amines primaires, comme dans la transformation de la sulfasalazine en mésalamine et en sulfapyridine.

Les réactions réductrices dans la biotransformation de phase I contribuent de manière significative à la détoxification des médicaments et jouent un rôle déterminant dans l’élimination des médicaments de l’organisme.

Transcript

Les réactions réductrices introduisent des électrons dans les molécules médicamenteuses, affectant les groupes fonctionnels polaires comme l’hydroxy et l’amino, permettant la biotransformation ou la conjugaison ultérieure.

Les réductions de groupes carbonyles transforment les composés carbonylés aliphatiques et les cétones aromatiques et alicycliques en alcools. Par exemple, la naltrexone se transforme en son dérivé isomorphine.

Les réductions C=C, comme on le voit dans les stéroïdes comme la noréthindrone, convertissent les doubles liaisons en liaisons simples. Les alcools subissent une déshydratation en alcènes avant d’être réduits, comme l’illustrent les métabolites du médicament antispasmodique bencyclane.

Les

réductions de composés azotés transforment les groupes nitro, azoïque et N-oxyde en leurs formes réduites. Par exemple, la réduction nitro du nitrazépam se fait via des intermédiaires nitroso et hydroxylamine pour produire une amine.

Le prontosil, un médicament azoïque, subit une réduction en sulfanilamide actif, tandis que le N-oxyde d’imipramine est converti en imipramine.

Les réactions réductrices diverses englobent divers processus de réduction dans le métabolisme des médicaments.

L’halothane anesthésique subit une déshalogénation réductrice et est converti en acide trifluoroacétique ou en ses dérivés.

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