10.5:
L’étape 1 du développement cognitif de Piaget
L’étape sensorimotrice, phase initiale de la théorie du développement cognitif de Jean Piaget, s’étend sur les deux premières années de la vie d’un enfant. Au cours de cette période, les nourrissons interagissent activement avec leur environnement, développant leur conscience cognitive grâce à une interaction directe avec le monde. Cette interaction est principalement basée sur la perception sensorielle et les actions motrices, ce qui permet aux nourrissons de comprendre progressivement les propriétés physiques de base et de prédire comment les objets interagissent dans leur environnement.
Exploration par la coordination sensori-motrice
Les nourrissons explorent principalement les objets à l’aide de leurs sens, les mettant souvent en bouche pour discerner leur texture et leur comestibilité. Au fur et à mesure que leurs capacités motrices se développent, en particulier leur capacité de préhension, les nourrissons expérimentent avec des objets en les secouant, en les frappant ou en les laissant tomber pour observer les relations de cause à effet, telles que le son produit lorsqu’un objet frappe une surface. Cette étape se caractérise par l’amélioration progressive de la capacité à combiner les informations sensorielles et les réponses motrices, améliorant ainsi la capacité du nourrisson à interagir avec son environnement de manière ciblée.
Développement de la permanence des objets
Piaget a théorisé que, au début de la phase sensorimotrice, les nourrissons n’ont pas de permanence d’objet – la compréhension que les objets continuent d’exister même lorsqu’ils ne sont plus visibles. Les nourrissons de moins de cinq mois supposent généralement qu’un objet cesse d’exister une fois qu’il est hors de vue. Cependant, entre cinq et huit mois, ils commencent à développer la permanence des objets, considérée comme une étape cognitive majeure dans la petite enfance. Piaget a étudié la permanence des objets en présentant un jouet à un nourrisson, puis en le cachant sous une couverture. Il croyait que si l’enfant comprenait que le jouet était toujours là, ils tenteraient de le découvrir. Les nourrissons recherchent des objets cachés, ce qui reflète leur capacité émergente à représenter mentalement des objets et à reconnaître leur existence continue au-delà de la visibilité immédiate.
Anxiété de l’étranger et formation de schémas
À peu près au moment où la permanence de l’objet se développe, les nourrissons commencent à manifester une anxiété liée à l’étranger, une réponse naturelle de peur ou d’inconfort lorsqu’ils sont confrontés à des individus inconnus. Selon Piaget, cette réponse survient parce que les nourrissons ne peuvent pas encore assimiler l’image d’une personne inconnue dans un schéma mental établi, provoquant de la détresse et provoquant des réactions défensives telles que pleurer, s’accrocher aux soignants ou détourner le regard. L’anxiété de l’étranger signifie la différenciation cognitive croissante du nourrisson entre les stimuli familiers et inconnus, un aspect crucial du développement social précoce au stade sensorimoteur.
La première étape du développement cognitif de Piaget est le stade sensorimoteur, qui s’étend de la naissance à environ deux ans.
Au cours de cette étape, les nourrissons apprennent à connaître le monde en liant les informations sensorielles aux actions motrices. Par exemple, les nourrissons explorent des objets en les mettant dans leur bouche pour déterminer s’ils sont comestibles. Au fur et à mesure que leur capacité de préhension s’améliore, ils peuvent secouer ou cogner des objets pour voir s’ils produisent des sons.
Cela leur permet de comprendre leur environnement grâce à une exploration active.
Entre 5 et 8 mois, les nourrissons développent la permanence des objets, c’est-à-dire la compréhension que les objets continuent d’exister même lorsqu’ils ne sont pas directement vus, entendus ou touchés.
Simultanément, les nourrissons commencent également à manifester une anxiété liée aux étrangers, une réponse caractérisée par la peur des personnes inconnues. Ils expriment cette peur en pleurant, en se détournant, en s’accrochant à leur soignant ou en tendant la main vers des visages familiers comme leurs parents.
Cette anxiété se produit lorsque l’enfant n’arrive pas à assimiler l’étranger à un schéma familier.
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