13.13:
Sismothérapie
L’électroconvulsivothérapie (ECT), ou thérapie de choc, reste une intervention biomédicale essentielle pour la dépression sévère et résistante au traitement. Bien que ses origines remontent aux observations d’Hippocrate selon lesquelles les convulsions induites par le paludisme soulageaient la maladie mentale, l’ECT moderne a considérablement évolué par rapport à ses applications antérieures et plus primitives. Introduite pour la première fois en 1938 par Ugo Cerletti et ses collègues, l’ECT consiste à induire des crises contrôlées à l’aide de courants électriques. Dans ses premières années, les patients étaient soumis à la procédure sans anesthésie, ce qui entraînait de graves convulsions corporelles et une réputation barbare. Aujourd’hui, cependant, l’ECT est beaucoup plus raffinée et plus sûre en raison de l’anesthésie, des relaxants musculaires et de la stimulation ciblée.
La procédure ECT actuelle consiste à administrer une brève impulsion électrique, d’une durée généralement inférieure à une seconde, à travers des électrodes placées sur le cuir chevelu du patient. Ce courant électrique déclenche une crise d’environ 60 secondes. Les patients sont rendus inconscients sous anesthésie et avec des relaxants musculaires pour prévenir les convulsions physiques, assurant un minimum d’inconfort. De plus en plus, la stimulation est appliquée à l’hémisphère droit du cerveau, réduisant ainsi le risque de perte de mémoire et de troubles cognitifs, qui sont parmi les effets secondaires les plus débattus de l’ECT. Les patients se réveillent peu de temps après l’intervention sans aucun souvenir du traitement, et la récupération se produit dans les 30 minutes.
L’ECT est principalement utilisée pour les personnes souffrant de dépression sévère qui ne répondent pas aux médicaments ou à la psychothérapie. Il est particulièrement efficace dans les cas de suicidalité aiguë, offrant une amélioration rapide de l’humeur. Des études indiquent qu’après deux à quatre semaines de traitements – généralement trois séances par semaine – environ 70 % des patients ressentent un soulagement significatif. Ce succès a été attribué à la capacité de l’ECT à réduire l’hyperactivité dans les régions du cerveau associées à la dépression et à stimuler potentiellement la neurogenèse, favorisant ainsi la croissance de nouveaux neurones et de connexions synaptiques.
Malgré son efficacité, l’ECT reste controversée en raison de ses effets secondaires, notamment la perte de mémoire et les troubles cognitifs. Bien que les progrès modernes, tels que la stimulation unilatérale et les protocoles raffinés, aient réduit ces risques, ils méritent tout de même un examen attentif. L’efficacité à long terme reste également incertaine, car des rechutes peuvent survenir, nécessitant des traitements d’entretien comme des antidépresseurs ou de l’exercice. Néanmoins, l’ECT continue de sauver des vies, en particulier dans les cas graves de dépression où les autres traitements échouent. Pour beaucoup, ses avantages l’emportent de loin sur les risques.
L’électroconvulsivothérapie, ou ECT, communément appelée thérapie de choc, provient des observations d’Hippocrate dans la Grèce antique, qui a noté que les convulsions induites par le paludisme soulageaient parfois les maladies mentales.
En 1938, Ugo Cerletti, un neurologue italien, a mis au point la méthode moderne permettant d’induire des crises contrôlées par des chocs électriques.
L’ECT est utilisée pour traiter la dépression sévère, en particulier les cas résistants aux médicaments, en utilisant une brève impulsion électrique pour induire une crise contrôlée d’environ une minute sous anesthésie et relaxants musculaires, assurant une gêne minimale pendant l’impulsion électrique et prévenant les convulsions corporelles.
L’ECT bilatéral plus ancien, qui plaçait des électrodes des deux côtés de la tête, causait plus de problèmes de mémoire. L’ECT unilatéral, qui place une électrode sur le côté droit et l’autre sur le dessus, réduit le risque de perte de mémoire.
Plus de 70 % des patients ont montré une amélioration en deux à quatre semaines, offrant un soulagement rapide et salvateur aux personnes souffrant de dépression aiguë qui présentent un risque élevé de suicide.
L’ECT est efficace mais controversée en raison de la perte de mémoire, des effets secondaires cognitifs et de sa barbarie perçue.
De plus, la rechute dans la dépression reste une préoccupation pour certains patients.
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