Source : David Guo, College of Engineering, Technology, and Aeronautics (CETA), Southern New Hampshire University (SNHU), Manchester, New Hampshire
Les distributions de pression et les estimations de traînée pour le flux cylindrique croisé ont été étudiées pendant des siècles. Par la théorie idéale de l’écoulement potentiel inviscide, la distribution de pression autour d’un cylindre est verticalement symétrique. La distribution de pression en amont et en aval du cylindre est également symétrique, ce qui se traduit par une force de traînée zéro-net. Cependant, les résultats expérimentaux donnent des modèles de débit, des distributions de pression et des coefficients de traînée très différents. C’est parce que la théorie potentielle inviscide idéale suppose le flux irrotationnel, signifiant la viscosité n’est pas considérée ou prise en compte en déterminant le modèle de flux. Cela diffère considérablement de la réalité.
Dans cette démonstration, une soufflerie est utilisée pour générer une vitesse spécifiée, et un cylindre avec 24 ports de pression est utilisé pour recueillir des données de distribution de pression. Cette démonstration illustre comment la pression d’un fluide réel qui circule autour d’un cylindre circulaire diffère des résultats prévus en fonction du flux potentiel d’un fluide idéalisé. Le coefficient de traînée sera également estimé et comparé à la valeur prévue.
Le flux cylindrique croisé a été étudié théoriquement et expérimentalement depuis le 18ème siècle. Trouver les écarts entre les deux nous permet d’élargir notre compréhension de la dynamique des fluides et d’explorer de nouvelles méthodologies. La théorie du débit de couche limite a été développée par Prandtl [3] au début du XXe siècle, et c’est un bon exemple de l’extension du flux inviscide à la théorie du flux viscidedans la résolution du paradoxe de D’Alembert.
Dans…