Dans cet article, nous examinons la méthodologie et les considérations pertinentes à la combinaison de TMS et de l'IRMf pour étudier les effets de la stimulation cérébrale sur le réseau par défaut.
Le réseau en mode par défaut est un groupe de régions du cerveau qui sont actives quand un individu n'est pas axée sur le monde extérieur et le cerveau est au «repos éveillé." 1,2,3 On pense au réseau en mode par défaut correspond à l'auto-référentielle ou «mise en œuvre interne» 2,3.
Il a émis l'hypothèse que, chez l'homme, l'activité au sein du réseau en mode par défaut est corrélée avec certaines pathologies (par exemple, l'hyper-activation a été liée à la schizophrénie 4,5,6 et troubles du spectre autistique 7 alors que l'hypo-activation du réseau a été liée à la maladie d'Alzheimer et autres maladies neurodégénératives 8). En tant que tel, la modulation non invasif de ce réseau peut représenter une intervention thérapeutique potentielle pour un certain nombre de pathologies neurologiques et psychiatriques liés à l'activation du réseau anormale. Un outil possible pour réaliser cette modulation est la stimulation magnétique transcrânienne: une neurostimulation non invasives et technique de neuromodulation qui peut transitoirement ou durablement moduler l'excitabilité corticale (soit en augmentant ou en la diminuant) via l'application d'impulsions de champ magnétique localisé 9.
Afin d'explorer la propension du réseau en mode par défaut et la tolérance envers la modulation, nous allons combiner TMS (au lobe pariétal inférieur gauche) avec l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf). A travers cet article, nous allons examiner le protocole et les considérations nécessaires pour réussir à combiner ces deux outils neuroscientifiques.
The authors have nothing to disclose.