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12.13:

Loi de l'indépendance de la transmission des caractères

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Law of Independent Assortment

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– Les premières expériences de Gregor Mendelont permis de déterminerl’existence d’unités, de gènes,responsables de la transmission des traitsdu parent à la progéniture. Chaque organisme a deux copies de chaque gène,appelées allèles,une héritée de chaque parent. La prochaine expérience de Mendela utilisé des croisements dihybrides de pois,qui présentaient deux caractères différents,par exemple la hauteur et la couleur de la fleur,pour examiner si l’héritage d’un traitinfluait sur celui d’un autre. Si les allèles des deux caractères examinésdans un croisement dihybride étaient héritésde la génération parentale en tant qu’unité,lorsque la génération F1 se reproduirait,la descendance F2 afficherait toujoursles deux phénotypes de dominanceou les deux phénotypes récessifs,jamais une combinaison des deux. Lorsque Mendel a traversé les plantes de pois F1 dihybrides,il a constaté que pour chaque 16 descendants de F2,environ neuf avaient les deux phénotypes dominants,trois avaient un génotype dominant et un génotype récessif,trois autres avaient la paire inverséede phénotypes récessifset dominantset un phénotype récessif. Le rapport des phénotypes dominants aux phénotypes récessifspour chaque traitséparément est toujours de trois à un dans la génération F2. Les quatre combinaisons de phénotypesne pourraient se produireque si les allèles dominant et récessif de la taillen’étaient pas liés aux allèles dominantset récessifs de la couleur des fleurs. Ces observations ont fourni la base de la loide Mendel sur l’assortiment indépendantqui stipule que les allèles de différents gènes sontséparés en gamètes indépendamment les uns des autres. Le rapport phénotypique neuf, trois, trois, unindique que chaque parent dihybride est aussi susceptiblede transmettre toutes les combinaisonspossibles d’allèles dominants et récessifs. Grand avec des fleurs violettes,grand avec des fleurs blanches,court avec des fleurs violettesou court avec des fleurs blanches.

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Loi de l'indépendance de la transmission des caractères

Alors que la loi de ségrégation de Mendel stipule que les deux allèles pour un gène sont séparés en gamètes différents, il reste une autre question concernant la façon dont les gènes différents sont hérités. Par exemple, le gène des plantes hautes est-il hérité avec le gène des pois verts ? Mendel s’est posé cette question en faisant l’expérience avec un croisement dihybride ; un croisement dans lequel les deux parents sont homozygotes pour deux traits distincts, ce qui donne une génération F1 qui est hétérozygote pour les deux traits.

Pensons à deux plants homozygotes, l’un avec des pois jaunes ronds (génotype YYRR) et l’autre avec des pois verts ridés (yyrr). Dans la génération F1, il a constaté que tous les plants présentaient les deux traits dominants (jaune et rond ; YyRr).  Cependant, chez la génération F2, les plants avaient des combinaisons de traits qui sont apparues dans un rapport prévisible : pour chaque 16 plants, 9 étaient jaunes et ronds, 3 étaient jaunes et ridés, 3 étaient verts et ronds, et 1 était vert et ridé. À partir de ce résultat, Mendel a proposé que l’inclusion d’un allèle vert dans un gamète n’avait aucune incidence sur la question de savoir si ce gamète recevrait l’allèle rond ou ridé : chaque combinaison était tout aussi probable. La loi de Mendel sur l’assortiment indépendant stipule que les gènes n’ont pas d’impact les uns sur les autres en ce qui concerne le tri en gamètes.

Les scientifiques savent maintenant que l’assortiment indépendant se produit parce que les chromosomes s’associent au hasard pendant la méiose I, le long de la plaque de métaphase. En conséquence, les gènes situés sur des chromosomes différents seront triés indépendamment. Cela signifie également que deux gènes résidant sur le même chromosome violent la loi de l’assortiment indépendant, surtout quand ils sont très proches l’un de l’autre parce qu’ils seront presque toujours hérités ensemble. Ce phénomène est décrit comme un “ lien ” au niveau du chromosome. Les gènes liés ne démontrent pas un rapport de 9:3:3:1 chez la génération F2 d’un croisement dihybride.

Suggested Reading

Hunter, Neil. "Meiotic recombination: the essence of heredity." Cold Spring Harbor perspectives in biology 7, no. 12 (2015): a016618. [Source]