Back to chapter

29.6:

Biodiversité et valeurs humaines

JoVE Core
Biology
A subscription to JoVE is required to view this content.  Sign in or start your free trial.
JoVE Core Biology
Biodiversity and Human Values

Languages

Share

– La biodiversité est une composante capitale de la santé,de la productivité, et des valeurs culturelles humaines. Beaucoup de plantes produisent des composés secondairespour se défendre contre les insectes et autres herbivores,mais elles peuvent aussi servir de médicaments aux humains. De plus, les poisons et venins produits par les animaux,comme les serpents et les escargots,permettent aussi de mettre au point de traitementspour des problèmes chroniques comme la douleurou l’hypertension. Les humains ont aussi généré de la biodiversitédans l’agriculture. La grande variété de cultures produites aujourd’huiest le résultat de milliers d’années d’élevage sélectifpour augmenter le rendement et améliorer le goût. La biodiversité est essentielle à la santé d’un écosystème,qui fournit aux gens de l’eau et de l’air propres. Il existe diverses espèces comme des grenouilles,des escargots ou des lichensqui ne peuvent s’épanouir que dans des habitatsà l’eau et à l’air non pollués. Pour finir, beaucoup de gens apprécient l’esthétiqued’un monde naturel. Cet engouement génère des revenus grâce à l’écotourisme,et beaucoup de plantes et d’animauxétant profondément enracinés dans la culture humaine,les gens se sentent moralement responsables de les protéger. Pêche interdite

29.6:

Biodiversité et valeurs humaines

La civilisation humaine repose sur la biodiversité à bien des égards. Des changements soudains dans la biodiversité des espèces entraînent des changements environnementaux qui peuvent modifier les modèles météorologiques et donc les civilisations humaines.

Les humains dépendent de l’agriculture, qui s’est développée lorsque les humains ancestraux ont découvert des espèces qui produisaient des aliments adaptés. Il y a au moins 11 000 ans, les humains ont commencé à sélectionner des espèces végétales et animales pour les cultiver dans les fermes. Depuis des milliers d’années, les humains sélectionnent artificiellement des espèces pour la nourriture, les matériaux de construction, les textiles et les médicaments. Ce progrès est en cours. L’ingéniosité humaine continue de bénéficier de l’étude du monde naturel et soit de l’utilisation directe, soit de la modification des matériaux et des composés à des fins industrielles. Le maintien du niveau actuel de biodiversité rendra beaucoup plus probable la possibilité de faire des découvertes.

De nouvelles découvertes

Par exemple, en 1969, Thomas D. Brock et Hudson Freeze étudiaient le bassin inférieur du Geyser dans le parc national de Yellowstone et ils ont découvert une souche de bactéries étonnamment tolérantes à la chaleur. À partir de cette bactérie, une enzyme appelée Taq polymérase a été isolée. Cette enzyme permet aux chercheurs d’effectuer la réaction en chaîne par polymérase (PCR), qui est à la base de la plupart des progrès biotechnologiques ayant révolutionné la production de produits pharmaceutiques, alimentaires et de biens de consommation, entre autres.

Pour certains, les découvertes qui profitent à l’humanité sont le plus fort argument en faveur de la responsabilité humaine dans le maintien de la biodiversité ; pour d’autres, il faut une vision moins centrée sur l’homme, en arguant que la biodiversité doit être protégée pour son propre bien. Puisque l’activité humaine a diminué la biodiversité, il est de notre responsabilité de minimiser les dommages.

Suggested Reading

Naeem, Shahid, Robin Chazdon, J. Emmett Duffy, Case Prager, and Boris Worm. “Biodiversity and Human Well-Being: An Essential Link for Sustainable Development.” Proceedings of the Royal Society B: Biological Sciences 283, no. 1844 (December 14, 2016). [Source]

Brock, T. D. “The Value of Basic Research: Discovery of Thermus Aquaticus and Other Extreme Thermophiles.” Genetics 146, no. 4 (August 1997): 1207–10. [Source]