Lorsque les organismes ont besoin des mêmes ressources limitées dans un environnement, il se peut qu’ils doivent rivaliser pour les obtenir. La compétition est une interaction nette-négative. Même si deux individus ou populations en compétition n’interagissent pas directement, l’aptitude globale des deux rivaux est diminuée du fait qu’ils n’ont pas un accès complet à la ressource limitée.
La compétition intraspécifique, qui se produit entre les individus d’une même espèce, sert de mécanisme naturel pour réguler la taille de la population. Une trop grande croissance démographique peut entraîner une surpopulation et une diminution des ressources. Les membres plus forts de la population peuvent surpasser les individus plus faibles pour les ressources, ce qui entraîne une réduction de la reproduction ou la mort pour les individus les plus faibles et contrôle la taille de la population.
L’exclusion compétitive peut résulter de la rivalité entre les espèces, où l’une est mieux adaptée à l’utilisation d’une ressource et pousse l’autre dehors, mais ce n’est pas le seul résultat possible lorsqu’une ressource n’est pas abondante. Les organismes peuvent également trouver des moyens de partager des ressources limitées. Les populations rivales peuvent entreprendre de partager des ressources, pour diviser la ressource d’une manière spatiale en restant dans des territoires qui ne se chevauchent pas ou en utilisant la ressource à différents moments de la journée. Alternativement, une population pourrait différencier sa niche de sorte qu’elle n’ait plus à rivaliser.
De nombreuses espèces similaires de lézards anoles coexistent sur les îles autour de la mer des Caraïbes, et les anoles de chaque île évitent la rivalité entre eux en résidant dans des endroits légèrement différents dans leur habitat, un exemple de partitionnement spatial des ressources. Les lézards ne s’attaquent alors qu’aux insectes qui entrent dans leur territoire préféré, divisant ainsi les sources de nourriture disponibles. Cela diminue la compétition pour la nourriture et réduit les conflits directs entre les différentes espèces.
Finalement, la compétition fournit une pression de sélection évolutive chez et entre les espèces lorsque les ressources ne sont pas abondantes, forçant les organismes à s’adapter ou ils risquent de s’éteindre s’ils ne peuvent pas rivaliser avec succès.